Footix marocain

On ne va pas demander aux clubs de la Botola de débaucher Rodrygo ou Vinicius, mais de regarder les bons coups sur le marché des joueurs libres de tout contrat. Dont un super Mario Balotelli. On a le droit de rêver, non?

Au moment d’affronter le Lesotho, la sélection marocaine présente le visage d’une équipe en rodage, avec des imperfections et de nombreux réglages à effectuer.

Nous voilà revenus au ronronnement de la bonne vieille Botola. On reprend les mêmes et on recommence. La plupart des équipes ont donc pris de nouveaux entraineurs et signé des joueurs libres, sans investir un centime dans les transferts.

En quelques jours, voire en quelques heures à peine, le football nous a offert deux images diamétralement opposées. L’une, grandiose, et l’autre franchement abominable.

L’Espagne a fait un pari assez fou: celui de confier les clés de son compartiment offensif à un adolescent de 16 ans. Le Maroc aurait-il fait pareil? On ne le saura jamais.

C’est désormais un fait: la reine des compétitions africaines offre plus de meilleurs ingrédients que l’Euro et la Copa America réunis. Comment expliquer une évolution aussi extraordinaire qu’inattendue?

Magnifique Raja, qui vient de gagner la Coupe du trône et de boucler une saison définitivement historique.

La réussite de Regragui à la tête des Lions est l’exception qui confirme la règle: les coachs marocains n’ont pas la côte. Ou si peu…

En gagnant ses 9 derniers matchs, le Raja fait un beau champion. Et en marquant 0 but sur ses 10 derniers matchs, le Chabab de Mohammedia a quand même sauvé sa peau. Incroyable mais vrai.