Anis Birou, s’apprête à se rendre à Bruxelles le 18 mars prochain. Le ministre chargé des Marocains de la diaspora, est invité par le ministre de la Culture belge pour assister à la cérémonie des Diwan Awards. Mais cette invitation est une occasion pour régler quelques problèmes en souffrance.
Parmi eux, le dossier Daarkom, ce centre culturel installé en Flandre du temps de Mohammed Ameur, l’ancien ministre des Marocains résidants à l’étranger. Anis Birou hérite de ce dossier et se voit aujourd’hui dans l’obligation de le résoudre.
Il y a quelques jours et selon une source ayant souhaité garder l’anonymat, le ministre flamand de la culture s’est déplacé à Rabat spécialement pour rencontrer Anis Birou et lui demander de trouver une issue favorable à la question. «Darkom ne fonctionne pas. Il y a plusieurs problèmes qu’il faudra résoudre entre les deux pays», confie la source sous couvert d’anonymat à Le360.
Depuis la création de la première maison des cultures Daarkom en 2008 à Bruxelles, la définition du lieu n’avait pas été précisée. Une source proche du dossier au département de Birou confie à Le360, que c’est là où le bât blesse. «Pour définir une programmation qui fait sens, il faut d’abord savoir ce qu’on veut faire de ce lieu. Et ni le Maroc, ni la Belgique n’avaient réussi à le faire », explique notre source.
Pour cette même raison, le gouvernement flamand s’était soulevé contre cet état de fait. L’autre pomme de discorde tourne autour du financement de ce centre culturel. Un financement qui doit venir des deux parties puisque c’est un projet de coopération maroco-belge.
