Ce long métrage retrace le parcours d’Annatto, interprété par la sénégalaise Nissia Benghazi. Pendant son séjour au Sénégal, Adnane, jeune commerçant marocain, épouse Annatto, une métisse franco-sénégalaise.
Leur union fut un «mariage de plaisir», une liaison particulière qui autorise aux voyageurs, notamment les commerçants musulmans, de se marier en toute légalité, pour une durée bien définie, afin d’éviter toute tentation de tomber dans le péché.
Le jeune musulman découvre avec Annatto le vrai sens de l’amour, il brise alors la règle et décide d’emmener sa femme au Maroc, malgré l’expiration de leur contrat de mariage. Et c’est ainsi que Annatto se retrouve tiraillée entre deux cultures. Elle fait face à toutes sortes de défis. Sa vie se transforme en souffrances périlleuses et interminables.
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Projeté en avant-première au cours de la 37e édition du Festival méditerranéen d’Alexandrie, du 25 au 30 septembre derniers, «Annatto», premier long métrage de Fatima Ali Boubakdy, a aussi remporté le Prix de la meilleure photographie et le Prix de la meilleure conception de costumes. Il a de même raflé le grand Prix au 25e Festival des Écrans Noirs, à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Fatima Ali Boubakdy, la réalisatrice, a débuté sa carrière en tant qu'assistante à la réalisation et scripte. En 2000, elle a signé son premier téléfilm «Bawabate Al-Amal» (la porte de l’espoir). Sa carrière a débuté en 2001, quand elle a réalisé la mini-série historique «Tighalline», et a décidé de se spécialiser dans la fantaisie historique et le cinéma patrimonial. Elle accorde beaucoup d’importance aux contes populaires et aux événements historiques. Aujourd'hui, son nom est associé à ce genre fictionnel.