Maxime (chanteur)"Pour moi elle est, et sera, toujours vivante et radieuse. C’est grâce à son art et ses chansons que nous existons aujourd’hui. Et c’est son répertoire qui nous sert de base dans notre musique et nos spectacles. Je n’en reviens pas qu’elle soit partie et j’avoue être encore bouleversé. J’étais son 'fils' et c’est ainsi qu’elle m’appelait. Des artistes de sa trempe, il en existe très peu aujourd’hui. Elle était d’une infinie modestie et, par exemple, j’étais à chaque fois surpris par le peu d’argent dont elle se contentait pour se produire lors des cérémonies de mariage. Cette simplicité, nos artistes d’aujourd’hui gagneront à s’en inspirer".
Haj Abdelmoughit (chanteur)"Elle était notre mère à nous tous. J’ai eu la chance de travailler avec elle pendant de nombreuses années, que ce soit pour la télévision, les spectacles ou les fêtes de mariage. Sa simplicité me marquera à jamais".
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Mohamed El Ghaoui (chanteur)"Elle était ma deuxième mère et je l’ai côtoyée pendant plus de quarante ans. Son fils Driss est d’autant plus un grand ami. Quoi que je dise, ce ne sera jamais assez à son égard. Hajja Hamdaouia était une grande patriote et elle était très attachée à Sa Majesté le roi. Elle a beaucoup donné au pays, depuis le temps du Protectorat contre lequel elle luttait".
Tahour (chanteur)"Une femme intègre, honnête et bienveillante. A chacune de nos rencontres, elle me couvrait de gentillesse et de belles prières".
Abderrahim Souiri (chanteur)"Elle a eu un vécu dont très peu peuvent s’enorgueillir, mais elle a su rester humble".
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Hajib (chanteur)"Une femme généreuse, accessible et simple. J’étais de ceux qui suivaient l’évolution de son état de santé ces derniers temps. Je retiens qu’elle est restée forte jusqu’au bout".
Brahim El Mazned (Directeur artistique)"Le Maroc perd aujourd’hui sa plus grande icône de l’art populaire de l’Aïta. Hajja Hamdaouia, c’est une carrière de plus de 70 ans et d’une immense richesse. Elle a tout vu, tout vécu. Des bagnes du colonisateur, du temps du Protectorat qu’elle combattait, aux grandes demeures. Peu importe qui on était, riche ou pauvre, élites ou gens simple, elle a su nous parler. Tout au long de son parcours, elle a su se renouveler et nous étions plusieurs générations à l’écouter et l’admirer. C’est à elle que nous devenons cet air de modernité qui souffle sur l’Aïta".
