Le360: Votre avis sur le Festival international du film de Marrakech?Ava Cahen: Je suis arrivée il y a quelques jours. Je découvre pour l’instant le festival. C’est mon premier tapis rouge, ma première projection de gala. Je suis enchantée. Et jusqu’ici, ce sont les Ateliers de l’Atlas que j’ai suivis. L’œil sur les nouveaux projets, les nouveaux récits, les nouveaux auteurs. C’est pour moi capital et c’est l’une des raisons de ma présence ici.
Que pensez-vous du cinéma marocain?Pour l’instant, nous sommes en prospection pour la Semaine de la Critique. On regarde ce qu’il se fait notamment dans les cinématographies arabes et africaines qui nous tiennent à cœur. Il y a quelques années, on avait sélectionné à la Semaine de la Critique le film «Miracle du Saint Inconnu» de Alaa Eddine El Jem. C’est important pour moi de garder l’esprit ouvert et de surtout me connecter avec le cinéma marocain et je crois qu’il y a un jeune marché marocain. Je trouve cela très stimulant.
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Quelle est la place du FIFM dans la cartographie des festivals de cinéma dans le monde?Le festival est très important, car il associe vraiment la cinéphilie, le cinéma d’auteur à un certain glamour lié à ce tapis rouge et aux stars qu’on peut y rencontrer. On peut croiser des réalisateurs émergents comme on peut rencontrer Isabelle Hupert, Julie Ducounau... C’est le point essentiel d’un festival comme celui-ci.