La satisfaction des maisons d’édition, interrogées par Le360, se nourrit de deux éléments majeurs, à savoir que l’exposition a connu une affluence record de visiteurs et que la vente des livres a été appréciable. «Une grande affluence inattendue du public et une vente de livres remarquable ont contribué largement à la réussite de cette 27e édition du SIEL», s’est félicité un des membres de la commission d’organisation du Salon issue du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
La même impression, parfois nuancée, a été recueillie auprès de la maison d’édition Le Fennec qui a saisi l’occasion de cette exposition pour mettre en vente plusieurs nouveaux livres. «L’organisation est satisfaisante, le public est nombreux et chaque organisation a ses avantages et ses inconvénients. Ce que je peux vous dire, c’est que la vente des livres s’est bien comportée», a affirmé Safaa Ouali, éditrice de la maison Le Fennec (Casablanca).
Quant à Abdelkader Retnani, patron de la maison d’édition La Croisée des chemins, il s’est déclaré «agréablement surpris par l’organisation du salon, par la qualité des visiteurs, et comme c’est un salon où l’Afrique est à l’honneur, nous avons croisé beaucoup d’éditeurs africains. Je peux dire que c’est une réussite».
Mais, avec ce résultat, a-t-il souligné, le Maroc a démontré «qu’il mérite deux salons. Celui de Casablanca doit rester à Casablanca en février, avec de bonnes conditions et avec une meilleure organisation, en prenant exemple sur Rabat, car toutes les maisons d’édition d’Afrique ont été impressionnées par l’organisation».
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A la question de savoir plus exactement quel choix il ferait entre Rabat et Casablanca s'il n'y avait qu'un seul salon par an, Abdelkader Retnani a affirmé qu’il fallait «rester sportif et fair-play et que le meilleur gagne, car Rabat a marqué beaucoup de points».
Pour sa part, la maison d’édition Moumi noun bila houdoud (Maroc/Liban), par la voix de sa directrice exécutive, Kenza Oulahboub, s’est dit elle aussi «agréablement surprise par son organisation, sa sécurité et l’hygiène». «J’ai aimé l’espace enfants. Quant à l’affluence, on a remarqué de nombreux visiteurs. Au sujet des ventes, c’est mitigé, mais il y en a eu quand même».
Un autre témoignage positif sur le salon a été livré par la présidente directrice générale des Editions Eburnie de Côte d’Ivoire, Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue. «Je veux féliciter les autorités marocaines et à leur tête le roi Mohammed VI pour la parfaite organisation. C’est un honneur pour la maison d’édition que je dirige en Côte d’Ivoire d’avoir fait partie de la sélection des éditeurs africains pour participer à cette 27e édition du salon du livre de Rabat», a-t-elle déclaré. «Oui, il y a une demande pour le livre africain. On le voit avec les échanges, les visiteurs qui viennent dans nos stands (…), on voit également un engouement du public qui est à la recherche de nouveautés», a-t-elle conclu.