Le cinéma Alcazar tombe en ruine. Voici dix ans, Nour Eddine Sail, alors directeur du Centre cinématographique marocain (CCM) avait lancé une initiative pour rénover cette belle salle, qui avait été construite lors du protectorat espagnol. C'était en 2010, durant l'ouverture du Festival national du film de Tanger.
Propriété du conseil de la ville de Tanger, dont les responsables avaient pourtant annoncé sa restauration tambour battant, le célèbre Alcazar, situé dans le quartier Marshane, qui date de 1914, s'effrite aujourd'hui, au fur et à mesure que le temps passe.
Ici, sur cette photo trés récente publiée sur les réseaux sociaux, on y voit une structure délabrée, au toit croulant.
Les habitants des maisons avoisinantes ont, dans un comportement incivique désolant, jeté des tonnes d'ordures, depuis leurs fenêtres, sur l'Alcazar.
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Résultat: le cinéma Alcazar, au lieu d'être restauré et de faire (re)vivre aux cinéphiles tangérois les joies du 7e art, est devenu une véritable décharge à ciel ouvert.
Contacté par Le360, Nour Eddine Sail souligne qu'en 2010, Mohammed Hassad, alors wali de la région de Tanger, avait assuré que les autorités de la ville allaient prendre en charge la rénovation de l'Alcazar. Dix ans plus tard, rien n'a été fait.
