Belle soirée de clôture avec la prestation de la célèbre chanteuse libanaise Diana Haddad qui a, dès son apparition sur la scène Place Al Amal, enflammé l'immense foule avec ses célèbres tubes comme "Saken", "Lagetek" ou encore "Mas and Louly"."Je monte comme si je montais pour la première fois sur scène", a-t-elle confié au public, exprimant par l'occasion son "amour" pour le Maroc et les Marocains.Vêtue d'un Caftan, la "princesse" de la chanson arabe a, durant une heure et demi, livré un spectacle époustouflant de chansons sentimentales.Prenant le relais, la chanteuse de musique populaire Zina Daoudia, marque son entrée sur scène avec les fameuses chansons "Neta Waaer Wzaaer" et "Ya Khti Ghir Gari Gari".Connue par sa forte présence et sa voix puissante et envoutante, Daoudia a enflammé le public du festival Timitar en faisant vibrer et danser femmes, hommes, enfants, jeunes et moins jeunes.La vedette a termine la soirée avec son dernier single "Saki" vu plusieurs millions de fois sur Youtube au grand plaisir de l'assistance qui répétait en chœur cette chanson.
La soirée finale, où étaient présents le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid et le wali de la région Souss-Massa-Draâ, gouverneur de la préfecture d'Agadir, Mohamed El Yazid Zellou, a été marquée par d'autres prestations hautes en notes et en couleur dédiées à la chanson amazighe, animées par le groupe Ahwach Imintanoute et l'ensemble Aït Laati.Tout au long du festival, Agadir a vibré aux rythmes de la musique amazighe et mondiale.
La 12ème édition a ainsi donné l'occasion à la région du Souss de faire rayonner les richesses et le patrimoine de la culture amazighe et d'accueillir les musiques des quatre coins du monde en mettant à l'honneur les valeurs d'ouverture, de partage et de respect des différences.Classé en 2014 parmi les 25 meilleurs festivals internationaux du monde par le prestigieux magazine anglais "Songlines", le festival Timitar se veut un melting-pot où se mêlent cultures et traditions par le lien musical universel.