Un festival, c’est d’abord une ambiance et aucune autre ambiance ne ressemble à celle de L’boulevard dont la direction est restée fidèle à sa mission de départ : défendre et accompagner les musiciens de la nouvelle scène urbaine marocaine.
En matière d’accompagnement, Nabyla Maan a bénéficié cette année de la résidence que l’évènement musical a mis en place depuis 2009 avec le festival Pirineo Sur. Il en a résulté un duo remarquable lorsque la jeune chanteuse marocaine donne la voix en réponse à celle de l’Espagnole Carmen Paris.
L’Boulevard, c’est aussi des découvertes musicales inédites. Djazia Satour, qui sort tout droit des chœurs du groupe Gnaoua Diffusion, s’est distinguée sur la scène casablancaise. Ils étaient nombreux à s’être déplacés pour ce concert qui a commencé relativement tôt (17H 50).
Mehdi Nassouli a été l'un des rendez-vous phares de cette clôture. En effet, nombreux sont ceux qui sont venus écouter l’instrumentiste qui part souvent dans des envolées lyriques et des morceaux démonstratifs libérant toute sa virtuosité. L’artiste n’a pas manqué de rendre hommage au grand mâalem Gnaoui Mahmoud Guinéa qui nous a quittés il y a quelques mois.
Le soir, c’est Zebda et ses chansons engagées qui ont fait vibrer le stade du COC. Et qui, mieux que Hoba Hoba Spirit, pour finir en beauté en nous concotant un concert d’anthologie très apprécié!
Si les festivités du L’boulevard se sont terminées, les organisateurs eux, préparent déjà la prochaine édition.