Ce don remis au directeur général adjoint de la BNRM sera mis la disposition de chercheurs, des étudiant et du public. Une convention a été signée par la famille du défunt, représentée par sa veuve Mme Rabiâ El Mrabet et ses deux fils Kaïss et Achraf.
Le don est composé de 1.400 ouvrages et documents historiques, politiques, littéraires et poétiques. Natif de Tétouan en 1936, le défunt a débuté sa carrière professionnelle de journaliste en publiant une revue manuscrite avant de rejoindre les quotidiens «Annahar» (Le jour) et «Al Oumma» (La Nation) à Tétouan.
Son poème «Sabah al hob» (Un matin d'amour) augurait de l'émergence d'un poète distingué doté d'un style remarquable, autant de qualités qui lui ont valu le prestigieux Prix Mohammed V pour la poésie (Prix du Trône). En 1956, il rejoint le journal «Assahrae» (Sahara), fondé et dirigé alors par le leader du nationalisme marocain Allal Al Fassi, avant de mettre sa plume au service de la radio-télévision marocaine à Rabat en 1959, puis du quotidien «Attahrir» (Libération).
En 1962, le défunt se rend au Caire pour prendre part à une session de formation de journalistes avant de regagner, en 1964, le Maroc où il assume le poste de rédacteur en chef du journal «Al Anbae».
Feu Mohamed Benyahia Tanjaoui, figure de proue des médias qui a marqué de son empreinte le monde des arts et des lettres, est également l'auteur de paroles de chansons à succès telles «Maoulid Al Qamar» (Naissance de la lune) interprétée par le grand Abdelwahhab Doukkali.