En vingt ans de règne, le paysage culturel au Maroc a connu un renouveau considérable en matière de structures culturelles, grâce à une dynamique insufflée par le roi Mohammed VI, roi-mécène, comme en atteste le grand théâtre de Casablanca, celui de Rabat ou encore le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
Autant d’espaces qui permettent une meilleure accessibilité de la population à la culture et qui confèrent un nouveau visage aux villes marocaines. Dans la continuité de ses actions valorisant la rencontre entre l’art et le public dans un esprit d’ouverture et d’inclusion, la Fondation nationale des musées, qui obéit à une volonté royale, a procédé à la mise en place de deux sculptures devant le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
Il s’agit de l’œuvre «le Cheval» du grand maître colombien Fernando Botero. Né à Medellin en 1932, réputé pour ses personnages aux formes rondes et volumineuses, les sculptures de Fernando Botero font aujourd’hui partie du paysage urbain des grandes villes du monde tels New York, Madrid, Pékin, Paris, Singapour...
Non loin, surgit l’œuvre de l’artiste sculptrice Ikram Kabbaj, qui prend la forme d’un triptyque formé de sculptures en marbre noir poli, qui captivent le regard par leur singularité.
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Née à Casablanca en 1960, militante pour l’intégration de la sculpture dans les espaces publics, Ikram Kabbaj ne cesse de partager sa conviction à travers les symposiums de sculptures, qu’elle a organisés dans plusieurs villes du Royaume.
Traduisant la volonté du roi Mohammed VI de rendre l’art plus accessible, l’installation de ces sculptures est une invite à découvrir les collections du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, de l’extérieur, mais aussi d'explorer les espaces environnants.
Elles viennent rejoindre le Guerrier Masaï d’Ousmane Sow, pour rendre hommage aux vingt ans de règne du souverain, qui n’a eu de cesse d’entourer l’art et la culture de sollicitude et de bienveillance.
Partant de la conviction que l’art libre et accessible transforme les espaces publics et participe à leur embellissement, la Fondation Nationale des Musées œuvre en concertation avec la Wilaya de Rabat pour le choix des espaces, renforçant ainsi la vocation culturelle de Rabat, "Ville Lumière, Capitale culturelle du Royaume".
L’art, de fait, illumine le quotidien, crée un sentiment d’appartenance, génère une nouvelle dynamique socio-économique et devient dès lors une force de changement du paysage urbain.
Portée par cet esprit, la première édition de la biennale internationale de Rabat mettra à l’honneur l’art urbain à travers une œuvre qui sera réalisée par des artistes marocains.
Elle s’ajoutera aux fresques qui ornent les murs d’une ville dans laquelle les cultures fusionnent et les couleurs foisonnent.