C’est dans une ambiance feutrée et un décor cosy au sein du Sofitel Casablanca Tour Blanche que Sonia Terrab a présenté son nouvel opus, La révolution n’a pas eu lieu. A travers cet ouvrage qui fait écho au premier Shamablanca (prix Découverte de littérature féminine 2012-décerné par le Sofitel en partenariat avec le Figaro littéraire), l’auteure continue d’explorer la jeunesse dorée marocaine.
Mais Terrab ne fait pas dans la dentelle. Pour la toile de fond à sa nouvelle histoire elle a choisi le mouvement du 20 février. «La révolution ici est un prétexte, un décor, une mise en abyme. Ce n’est pas un roman politique. La phrase qui a porté ce livre est celle de Fernando Pessoa : «d’abord soit libre, ensuite demande la liberté». Je parle de la révolution individuelle, la révolution des êtres pour dire que dans un pays comme le Maroc, il faut d’abord se changer soi-même avant de changer le reste… », commence par expliquer la romancière.
Mais au fur et à mesure de cette rencontre qui s’est tenue au soir de ce jeudi 10 septembre, l’auteure et l’animatrice de ce rendez-vous littéraire se sont mises à nous raconter quasiment… toute l’histoire laissant très peu de place à l’imagination et à la lecture.
Nous ont été révélé les joies et les déceptions des personnages, leurs relations, leurs désillusions, tensions, intentions … (on sait même à quel étage ils se sont rencontrés) !
A la fin de cette escale littéraire, le public connaissait déjà pratiquement toute l’histoire et c’est dommage !
Quant à moi, je ne vous en dirai pas davantage et vous laisse découvrir, La révolution n’a pas eu lieu, paru chez La croisée des chemins. Le livre est disponible dans toutes les librairies à 85 DH.
