Le septième art est en deuil après la disparition, samedi, du cinéaste français Alain Resnais, décédé à Paris à l'âge de 91 ans. Considéré par beaucoup comme "le maître du cinéma français", Resnais a marqué le cinéma mondial avec son premier long métrage, réalisé en 1959 "Hiroshima, mon amour".
Dans un communiqué, François Hollande a indiqué que "la France vient de perdre l'un de ses plus grands cinéastes", ajoutant qu'"il était entré dans l'histoire du 7ème art dès ses premières réalisations, avec "Nuit et brouillard" et "Hiroshima, mon amour". Le président a également affirmé que "chacun de ses longs métrages était une novation", relevant qu'"il a sans cesse renouvelé les genres, aussi bien avec des films politiques que des récits historiques, des adaptations théâtrales, des comédies musicales ou des réalisations expérimentales".
Resnais avait également réalisé de nombreux chefs-d'œuvre dont "L'Année dernière à Marienbad", Lion d'or à Venise en 1961. Trois de ses films "Providence", "Smoking/No Smoking" et "On connaît la chanson" avaient reçu le César du meilleur film.