Nadia Larguet, la veuve de Nourredine Sail a poussé le Centre cinématographique Marocain (CCM) à dénoncer la page portant son nom sur les réseaux sociaux. Tout est né au lendemain du 16 juillet, le jour de la nomination de l’usfpéiste Habib El Malki en tant que président de la fondation du festival du cinéma africain de Khouribga.
Alors que cette page facebook intitulée «Le Centre cinématographique marocain» existe depuis plusieurs années, il a fallu cette polémique autour du successeur de Sail pour que le directeur du CCM et également son successeur à la tête de cette institution sorte de son silence et dénonce l’existence de cette page. «Le CCM dément tout lien avec les informations relayées par cette fausse page et tout ce qui est publié ou partagé par des pages similaires, n’a aucun rapport avec l’Institution», peut-on lire dans un communiqué du CCM rendu public le vendredi 23 juillet.
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Le Centre cinématographique marocain rappelle que «cette page n’exprime nullement ses positions officielles et les commentaires qui y figurent engagent la seule responsabilité de ses créateurs et rédacteurs qui tentent à induire en erreur l’opinion publique».
Dans une déclaration à un quotidien de la place, Nadia Larguet avait manifesté son mécontentement quant aux déroulements des évènements à la Fondation du festival du cinéma africain fondée à la fin des années 70 par Nourredine Sail. «Je n’ai absolument rien contre M. Habib El Malki. Je n’ai jamais pensé que la place me revenait. Quelle serait ma légitimité? D’avoir été l’épouse de Nour-Eddine Saïl? Cela ne suffit pas. Mais, je regrette la façon dont les choses se sont déroulées. Pourquoi l’équipe de la Fondation me sollicite-t-elle pour assurer une éventuelle transition et ne m’avertit pas de la tenue d’une assemblée générale? Je réclame simplement la transparence et le respect. Je suis triste pour Nour-Eddine, initiateur de ce festival unique, qui a toujours tout fait pour que son évènement reste indépendant, sans couleur politique, libre.». Ces propos ont visiblement dérangé certains membres de la fondation du festival du cinéma africain de Khouribga.