La 42e édition du Festival international du film du Caire a démarré mercredi 2 décembre. Elle se déroule en présentiel malgré l’épidémie du Covid-19 et regroupe 15 films en compétition officielle, dont trois seront projetés en avant-première mondiale. Il s’agit du film chinois Moyerdoga, réalisé par Sau Jinling, de German Language Lessons du cinéaste bulgare Pavel G. Vesnakov et de Couvre-feu de l'Égyptien Amir Ramsès.
Le cinéma marocain est absent de la compétition et il est représenté uniquement dans la section «Horizons du cinéma arabe» avec L’automne des pommiers de Mohammed Mouftakir et Mélodie de la morphine de Hicham Amal.
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Le premier raconte l'histoire d'un enfant de dix ans, qui n'a jamais connu sa mère disparue dans des circonstances mystérieuses immédiatement après sa naissance, et qui se heurte au déni de son père à son égard, à son manque de reconnaissance et à la suspicion de sa lignée.
La mélodie de la morphine évoque l'histoire du célèbre musicien et violoniste Said Al Tayer -campé par l’acteur Hicham Bahloul-, devenu amnésique à la suite d'un tragique accident de la circulation, mais qui retrouve rapidement la mémoire grâce à ses créations musicales.
La cérémonie d'ouverture de ce festival de cinéma -dont on salue la longévité, mais qui perd de son aura- a été marquée par des remises de prix et par un vibrant hommage rendu à l’écrivain et scénariste égyptien Wahid Hamed. Ce dernier a reçu le prix «Pyramide d'or», en reconnaissance de son dévouement au 7e art et de ses œuvres cinématographiques immortelles.
La star égyptienne Mona Zaki a reçu le prestigieux prix «Faten Hamama», qui récompense la créativité cinématographique. Le célèbre scénariste britannique Christopher Hampton a également eu droit à un hommage.