Le monde du théâtre et de la télévision est en deuil. Tous les acteurs de la génération des années 90, Driss Roukh, Latefa Ahrare, Bouchra Ahraich et d’autres, pleurent leur professeur Jamal Eddine Dkhissi. Celui qui a dirigé des années durant l’Institut supérieur des arts dramatiques et de l’animation culturelle (ISADAC) est décédé ce matin du vendredi 24 mars dans une clinique de la ville de Rabat. Il sera en principe inhumé demain samedi 25 mars. Des bruits courent quand à son probable enterrement dans sa ville de naissance et de cœur : Oujda.
Jamal Eddine Dkhissi a voué sa vie à l’art de l’interprétation. Après des études à l’académie de théâtre de Moscou, il a enseigné cet art à plusieurs acteurs du cinéma et du théâtre. «Au début de sa carrière, il n’avait pas le temps de jouer des rôles au cinéma et à la télévision. Il s’est plutôt consacré avec passion et abnégation à la formation des acteurs et ce n’est que dernièrement que les cinéphiles et les spectateurs ont commencé à l'apercevoir dans des rôles aussi bien sur la petite lucarne que sur le grand écran», confie, submergée par une tristesse profonde, Bouchra Ahrich à le360.
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L’une des dernières apparitions de Jamal Eddine Dkhissi, c’était le 25 février dernier durant un hommage qui lui a été rendu au festival national du film de Tanger. Le 15 mars, il a remporté le prix du meilleur acteur durant le festival de la fiction télévisuelle de Meknès pour son rôle dans «La vie innocente», produit par 2M et réalisé par Morad Khaoudi.