D’où vous est venu l’idée de collaborer avec Saâd Lamjarred pour ce dernier titre, «Lghadi Wahdou»?Je connais Saâd Lamjarrad depuis longtemps. En tant que batteur professionnel, j’ai joué dans plusieurs de ses concerts à l’international, dont l’un des derniers aux Emirats arabes unis.
L’artiste avait écouté l’un de mes morceaux que j’avais fait avec Bnat Houarriyat, il a beaucoup apprécié et m’a demandé de l’aider à développer et réaliser quelque chose de similaire. Il voulait mixer la musique traditionnelle avec les sons qu’il a l’habitude de produire.
Il y a un côté mystique, dans ce clip, surtout vers la fin. C’était nécessaire de montrer à tout prix cet aspect thérapeutique, voire une certaine recherche de miséricorde?Qu’on le veuille ou non, la musique est thérapeutique. Lorsque dans des concerts les gens se défoulent en écoutant leur groupe préféré, il y a un certain désir de guérison.
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La musique aide à se soulager du fardeau du stress, surtout dans nos sociétés d’aujourd’hui. Inconsciemment, la musique est le psy de la société, surtout dans les sociétés où il y a des interdits.
D’autres projets futurs avec Saâd Lamjarrad?Saâd m’a suggéré de travailler avec lui sur d’autres projets musicaux et j’y réfléchis. Nous allons sûrement réaliser d’autres titres ensemble… On verra bien.