Pourquoi la culture marocaine? Parce que celle-ci « prend sa place légitime en Israël » selon le site du Jerusalem Post qui relaie l’information.
Izza Génini, productrice et réalisatrice internationale, née à Casablanca dans une famille juive, assistera à la projection de son film, «Nuba of Gold and Light» en sa qualité d'invitée d'ouverture du festival.
Son film est un documentaire sur les influences et l'évolution de la musique andalouse au fil des siècles, de Fès à Tanger, en passant par Séville et Paris. C’est à partir des années 1980 que celle-ci commencera à réaliser une série de documentaires sur la musique marocaine traditionnelle.
Autre film présenté par la Casablancaise au festival, «Retour à Oulad Moumen», un documentaire qui se déroule dans un village appelé Oulad Moumen, au sud de Marrakech, au Maroc, où Habiba et Yossef Edery fondent leur famille dans les années 1920.
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Génini, la plus jeune des neuf enfants d'Edery, a organisé une réunion de famille en 1992 pour réunir sa famille (maintenant dispersée géographiquement et culturellement) à l'endroit où tout a commencé. Cinquante membres de la famille venus du Maroc, de France, des États-Unis, du Canada, du Mexique, d’Italie et d’Israël se sont rendus à Oulad Moumen pour se renseigner sur les origines des Edery.Génini documente la réunion de famille avec des photos d'archives, donnant à la fois une vision personnelle d'une famille séfarade et une image historique de la coexistence juif, arabe et berbère à Oulad Moumen.
Autre invitée spéciale de cette inauguration, la chanteuse judéo-marocaine Françoise Atlan, qui vit au Maroc et se produit dans le monde entier. Considérée comme l'une des principales chanteuses au monde de l'école de musique de romantisme espagnol, Françoise Atlan, se produira sur la scène du festival accompagnée d'un ensemble andalou.