Ce monument intitulé «La flamme de l’espoir», a été réalisé en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) et la commune de Molenbeek Saint-Jean. Conçue en acier inoxydable sous forme d’un parallélépipède de 2m 70 de hauteur sur 1m 25 de largeur, l’œuvre de Mustapha Zoufri est constituée d'une superposition de mots, un langage imaginaire et abstrait.
Le monument sera installé début novembre devant le siège de la commune de Molenbeek. Il symbolisera le vivre-ensemble et l’esprit de tolérance qui a toujours marqué les relations sociales dans les quartiers bruxellois.
"Cette sculpture était prévue initialement pour célébrer les 50 ans de l’immigration marocaine, puis il y a eu les attentats de Paris et ceux de Bruxelles qui nous ont plongés dans une tristesse infinie", confiait M. Zoufri.
"Je vis dans cette commune depuis très longtemps. Molenbeek a souffert depuis ces attentats et ce monument est un hymne à la vie. Une flamme de l’espoir», a affirmé l’artiste marocain qui défend un art qui «ne doit pas rester dans les galeries mais servir d’expérience et de message aux jeunes".
Selon l'artiste, ce monument est ''une façon de dire non au terrorisme, non à ces jeunes égarés qui se radicalisent et commettent des crimes contre des innocents".
"Au début, j’avais prévu de faire une sculpture pour l’anniversaire des 50 ans de l’immigration marocaine. L’idée était donc de fabriquer une bougie en lien avec cette date anniversaire. Ensuite, il y a eu les attentats à Paris et puis à Bruxelles. Les 50 ans de l’immigration devenaient secondaires.
J’ai donc voulu réaliser une œuvre d’art en hommage aux victimes. Une bougie sert pour les anniversaires mais également pour se rappeler des morts", souligne Moustapha Zoufri, 57 ans dans des propos au journal belge La Capitale.