L’art africain contemporain s'expose à Asilah

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L’Association pour l’art et la culture organise la troisième édition du Symposium international d’Asilah, à la Maison d’art contemporain Asilah - Briech du 26 mai au 4 juin, sur le thème «La route de l’or».

Le 17/05/2015 à 09h15

C’est sous les couleurs de l’Afrique que la Maison d’art contemporain Asilah - Briech accueille, pour sa troisième année consécutive, le Symposium international d’Asilah, du 26 mai au 4 juin. Après deux éditions consacrées aux artistes marocains et orientaux, le thème de cette année, «La route de l’or», célèbre l’art africain contemporain. L'occasion de valoriser une pléiade de jeunes créateurs aussi différents les uns que les autres et aux univers intrinsèques.

«L'Afrique est le berceau de l'art contemporain. L'art africain est à l'origine de l'art occidental, ce que nous avons tendance à ignorer ou à oublier. Au début du XXe siècle, nombre d'artistes européens se sont inspirés de l'art africain en le découvrant lors de l'exposition universelle. Ces découvreurs s’appelaient Gauguin, Picasso, Derain, Braque, Matisse, Vlaminck… D’ailleurs, Picasso avait déclaré avoir trouvé son chemin après avoir découvert l’art africain», explique Ahlam Lemseffer, artiste plasticienne et présidente de l’APAC.

A travers des artistes contemporains de renommée internationale en provenance de Mauritanie, du Bénin, du Congo, du Sénégal, du Niger, du Tchad, d’Egypte, de Lybie, du Soudan, d’Algérie, de Tunisie et du Maroc, cette rencontre mettra en lumière le dynamisme de l’art africain et la variété de ses modes d’expression.

Au menu: une exposition présentant les œuvres issues de l’édition précédentes «Artistes marocains du monde», un colloque ayant pour thème l’impact de l’art africain sur l’art occidental, mais également des projections, rencontres, débats, ateliers de peinture et installations. Et pour accompagner en douceur cette manifestation artistique, des soirées musicales et poétiques sont prévues tout au long de l’événement pour des moments riches en émotions.

Par Rania Laabid
Le 17/05/2015 à 09h15