Ouvert en 2016 dans le quartier Iberia de Tanger, cet espace indépendant et à but non lucratif conçoit et présente des projets liés aux pratiques artistiques contemporaines.
Sa fondatrice, la curatrice Nouha Ben Yebdri, développe des activités de médiation et une réflexion sur des pédagogies alternatives.
Lire aussi : Culture: les nouvelles mesures de Othman El Ferdaous pour soutenir les artistes et les acteurs culturels
Nouha Ben Yebdri, qui dirige aussi le Mahal Art Space, explique ce qu’elle compte faire avec l’aide financière du Goethe-Institut et du Ministère fédéral des Affaires étrangères allemand: "en tant qu'acteurs culturels, notre responsabilité est de faire en sorte que les pratiques artistiques et leur transmission continuent à se perpétuer, malgré la situation. Pour ce faire, l'objectif que nous nous sommes établis est basé sur l'acquisition d'autonomie et la création d'une base structurelle solide pour pouvoir fortifier et étendre l'offre de nos ressources, en accordant une importance particulière à la présence numérique et à l'adaptation de l'espace aux conditions sanitaires nécessaires".
Il faut dire qu'en l'espace de quatre années seulement, le Mahal Art Space est devenu un lieu d’échanges important pour les artistes de Tanger et de Tétouan, qui s’y retrouvent à l’occasion d’un vernissage, d’un film, d’une performance ou d’une discussion.