"Le prix Goncourt est remis à une date indéterminée puisque le 10 novembre les librairies ne seront pas ouvertes. Pour les académiciens il n'est pas question de le remettre pour qu'il bénéficie à d'autres plateformes de vente", écrit-elle jeudi dans un court message. Par ce geste, les académiciens du Goncourt "tiennent à exprimer leur solidarité avec les libraires", poursuit le texte.
Un autre prix littéraire, l'Interallié, a dit avoir pris la même décision. "Il y aura bien une sélection de finalistes le 12 novembre. Mais on ne remettra pas le prix tant que les librairies seront fermées", a déclaré à l'AFP une porte-parole du jury. Or la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a confirmé jeudi soir qu'il n'y aurait pas d'exception pour ces points de vente.
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"Les librairies ne font pas pour le moment partie des commerces ouverts. Mais elles pourront, comme les disquaires d'ailleurs organiser des activités de livraison et de retraits de commandes, c'est-à-dire le 'click and collect'", a-t-elle souligné. Et comme pour d'autres types d'enseignes, "nous verrons dans 15 jours au regard de la situation sanitaire si une ouverture classique redevient possible", a poursuivi la ministre.
Une romancière et trois romanciers restent en lice pour le prix Goncourt: Djaïli Amadou Amal ("Les Impatientes"), Hervé Le Tellier ("L'Anomalie"), Maël Renouard ("L'Historiographe du Royaume") et Camille de Toledo, ("Thésée, sa vie nouvelle").