C’est ce que l’on peut appeler, aujourd’hui, une grande histoire d’amour qui lie Sherine au public marocain. La bienveillance de la diva à l’âme d’enfant n’y est certainement pas pour rien. Elle a marqué les esprits, notamment après son passage en 2013 où une atmosphère bon enfant s’était naturellement installée.
Originaire du Caire, cette chanteuse et comédienne égyptienne lance sa carrière avec le titre Ah Ya Leil, au début des années 2000, alors qu’elle est âgée d’une vingtaine d’années à peine.
Sa voix de velours, précocement décelée par ses proches qui la poussent à entretenir ce don, lui ouvre de nouvelles perspectives. Dès l’âge de 13 ans, elle s’intéresse alors à l’art en général et à la musique en particulier et parfait sa technique en parallèle lors d’événements familiaux ou de quartier, jusqu’à se faire repérer par le producteur de Bahaa Sultan ou encore de Tamer Hosni, communément appelé “the star maker” : Nasr Mahrous.
Ce dernier croit en elle à la seconde où il entend sa voix si singulière, empreinte d’une sensibilité hors du commun. Il lui propose alors de produire un premier album, Free Mix 3 (2002), en binôme avec Tamer Hosni justement, chanteur égyptien aujourd’hui mondialement connu. Le succès est immédiat, notamment grâce au fameux Ah Ya Leil. Un second opus, Garh Tany (2003), s’ensuivra pour asseoir définitivement la notoriété de la diva égyptienne désormais considérée comme l’une des chanteuses les plus populaires et talentueuses du monde arabe.
Plus de 15 ans et 6 albums plus tard, Sherine est aujourd’hui tout en haut de l’affiche. Elle est également membre du jury de l’émission The Voice et a collaboré avec de grands artistes arabes tout en menant de front une carrière d’actrice.
