Ce monument intitulé «La flamme de l’espoir», a été réalisé en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) et la commune de Molenbeek-Saint-Jean.
Conçue en acier inoxydable sous forme d’un parallélépipède de 2m70 de hauteur et d'1m25 de large, l’œuvre de Mustapha Zoufri est constituée d'une superposition de mots issus d'un langage imaginaire et abstrait.
Le monument a été installé à Molenbeek, commune de la capitale belge, entre les deux entrées de la station de métro Comte de Flandre. Il est censé symboliser le vivre-ensemble et l’esprit de tolérance qui a toujours marqué les relations sociales dans les quartiers bruxellois.
«Cette sculpture était prévue initialement pour célébrer les 50 ans de l’immigration marocaine, puis il y a eu les attentats de Paris et ceux de Bruxelles qui nous ont plongés dans une tristesse infinie et qui ont été une source d’inspiration pour l’ériger à jamais, ici comme une stèle inébranlable contre l’intolérance et l’obscurantisme», a confié Mustapha Zoufri à la MAP.
Lire aussi : «La flamme de l'espoir», une sculpture marocaine en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles
Ce monument est, selon lui, «une ode silencieuse à la paix et à l’espérance au cœur d’un quartier stigmatisé, voire diabolisé depuis les récents événements tragiques», affirmant qu’il la dédie «à tous les innocents massacrés dans le monde ».
«La flamme de l’espoir» lui a demandé plus de six mois de travail et a nécessité une tonne d’acier.