«Le Maroc va lancer une procédure pour restituer au Royaume le squelette du plésiosaure marin», lance d'emblée Moulay Hafid Elalamy, ministre par intérim du département de l’Energie et des mines.
Le ministre poursuit ses explications et affirme que le Maroc cherchera à savoir comment une telle opération de vente a pu avoir lieu, puisqu'il n'existe pas d’autorisation de sortie du territoire de ce squelette.
«La démarche juridique est enclenchée. Si la sortie du Maroc s'avère illégale, le squelette sera normalement restitué», ajoute Moulay Hafid Elalamy.
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Depuis le 27 février, la vente aux enchères du squelette du plésiosaure marocain vieux de 66 millions d’années scandalise l’opinion publique. L’association marocaine pour la protection du patrimoine géologique marocain (APPGM) a déjà demandé officiellement la restitution de ce spécimen.
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Le directeur de la géologie au ministère de l’Energie et des mines, Ahmed Belkhdim, avait réagi suite à la requête de l'APPGM. Il a entrepris des recherches et procédé à des vérifications, suite auxquelles il a affirmé aux géologues de l'association que "ce squelette provenant du bassin des phosphates de Khouribga n’a pas été autorisé à l’export".
Pour rappel, le360 avait contacté pas plus tard qu'hier, mardi 28 févier, Alexandre Giquello, le commissaire-priseur de la vente aux enchères, qui avait déclaré "le lot sera retiré de la vente si jamais la justice française l’exige".
Cependant et comme tient à le souligner Hasnaa Chennaoui, la secrétaire générale de l’APPGM, "annuler la vente ne signife pas systématiquement restitution puisqu’il y a déjà eu un antécédent en 2010. Le lot avait été retiré de la vente mais le Maroc n’a pas récupéré la pièce".
