Du nouveau au sein de la Mutuelle nationale des artistes (MNA), structure créée en 2007 dans l’objectif d’assurer la couverture maladie des artistes marocains, et dont le siège se trouve à Casablanca.
Après les dysfonctionnements relevés en 2020 par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), des administrateurs désignés par le ministère de l’Emploi avaient été chargés d’assurer la gestion de cette mutuelle, en attendant la tenue de nouvelles élections et la constitution d’un nouveau bureau.
«Aujourd’hui, cette époque est révolue. Il y a eu des élections et un nouveau bureau exécutif de la Mutuelle a été composé» affirme Abdelkébir Rgagna, vice-président de la MNA dans une déclaration pour Le360.
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Le conseil d’administration de la MNA s’est réuni le 17 août dernier, pour faire le point sur les dernières adhésions et sur les finances de l’institution. En 2023, ils sont 1.500 artistes à être membres de la mutuelle. «Tous les adhérents de cette mutuelle sont des « freelance ». Les artistes salariés bénéficient, quant à eux, de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de la CNSS», précise notre interlocuteur. Ainsi, même avec la généralisation de l’AMO, la Mutuelle continuera à exister.
«Les deux se complètent», assure Abdelkebir Rgagna qui souligne que le taux de remboursement aujourd’hui atteint les 90%. Le délai de dépôt des dossiers a aussi été rallongé. Il est passé à deux mois au lieu d’un mois habituel. Le budget de la Mutuelle est composé des cotisations, de l’ordre de 700 dirhams par an, et d’un apport de 6 millions de dirhams partagés entre le département de la Culture, le département de la Communication et le Centre cinématographique marocain (CCM).