Le vice-président de la fondation du festival international du film de Marrakech (FIFM), Noureddine Saïl, s’est vu attribuer, dimanche soir à l’ouverture du 36ème festival international de cinéma du Caire (9-18 novembre), le prix Najib Mahmoud (pyramide d’or). Ce prix honorifique de cette importante manifestation cinématographique, sans doute le plus ancien festival de cinéma du Moyen-Orient, a été également attribué au réalisateur allemand Volker Schlöndorff et à l’actrice égyptienne Nadia Lotfi.
Lors d'une conférence de presse en marge de cette rencontre, qui a choisi le cinéma grec comme invité d’honneur, l'ex patron du CCM a magnifié l'essor que connaît le cinéma marocain à la faveur du soutien et de l'encouragement dont a bénéficié la production cinématographique et de la foi en la liberté de création. Il a rappelé que grâce à l’adoption, il y a environ dix ans, d'une législation soutenant la production cinématographique, le nombre de films produits dans le Royaume est passé de 2 ou 3 longs-métrages par an à quelque 25 actuellement, et celle des courts-métrages de 6 ou 7 à 60 ou 70 films.
Selon lui, cet essor cinématographique marocain a permis une accumulation d'expériences qui assure au Maroc une forte présence dans les festivals internationaux de cinéma, dont le Festival du Caire. Cette manifestation annuelle incontournable devra proposer le visionnage de plus de 150 films venant d'une quarantaine de pays, dont le Maroc qui sera représenté par le film «la voix sourde» du réalisateur Kamal Kamal.
Fondé en 1976, ce festival dédié cette année à la défunte actrice Meryem Fakhreddine, s’est fait au fil des ans une place parmi les plus prestigieux rendez-vous du septième art réunissant les figures emblématiques du grand écran mondial.
