Perchée à 1.200 mètres d’altitude sur les montagnes du Moyen Atlas et située à 140 kilomètres au nord-est de Rabat, la commune de Oulmès, région agricole par excellence, a commencé aujourd’hui son festival annuel par des chants folkloriques d’Ahidous et par des parades de la tbourida (fantasia) en présence d’un nombreux public réuni sous une chaleur torride (35° à l’ombre).
Le lancement du festival a été l’occasion pour Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, de remettre sous les yeux du maire de la commune de Oulmès, Mohamed Chrourou, les divers prix relatifs aux meilleurs bovins de la race rouge dite de Oulmès et de Zaïer, qu’on ne trouve que dans cette région.
«La commune de Oulmès compte actuellement 5.000 têtes de cette race et nous aspirons dans les prochaines années à atteindre le record de 15.000 bovins grâce à la contribution conjointe notamment du ministère de l’Agriculture et de la Fédération nationale des éleveurs de bovins de la race de Oulmès», a affirmé Mohamed Chrourou qui est également député PAMiste de la région.
Outre les deux ministres et le maire de la commune, il y avait également parmi la nombreuse assistance, le gouverneur de la région de Khémisset, Mansour Kartah.
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Lors de notre entretien avec Younes Sekkouri, le ministre en a profité pour informer de sa décision d’élargir la formation professionnelle à la commune de Oulmès, exprimant la nécessité de développer des filières pour les jeunes agriculteurs et pour les femmes. «La région regorge de nombreuses femmes qui travaillent dans les mines, notamment comme conductrices d’engins. La formation professionnelle et l’emploi comptent beaucoup pour nous», a souligné le ministre.
Le festival de Oulmès qui compte un riche programme d’activités se tient jusqu’au 30 juillet 2024.