Depuis près de 25 ans, Yamou explore dans ses toiles figuratives l’univers végétal. Le peintre casablancais, qui vit et travaille entre Paris et Tahannaout, a noué une relation privilégiée avec la galerie L’Atelier 21, où il expose pour la troisième fois en quelques années. «J’ai d’abord travaillé sur le thème de la symbolique du jardin d’éden, avec Adam et Eve. Il y a deux ans, j’explorais le thème de la réaction, de la germination, de la création de matière vivante. Et avec cette exposition apparaît pour la première fois dans les toiles la main du jardinier, de l’homme».«Par cette présence, Yamou rend hommage à l’art du jardin, l’art de l’agencement par excellence, à travers les figures d’Ahmed Louardiri et d’André le Nôtre», écrit Abderrahmane Ajbour dans le livret de l’exposition, dans un texte intitulé «La grammaire des fleurs sauvages». «On peut y lire une démarche réflexive sur l'art et sur la peinture en particulier; mais aussi une vision singulière formulée dans un hymne au vivant. Un hymne où sont chantés les vertus de l'origine, les mystères de la matière et la noblesse de l'art».Pour Abderrahmane Rahoule, peintre et directeur de l’école des Beaux-Arts de Casablanca, présent lors du vernissage, «Yamou, qui explore l’univers végétal, a son style unique, à part dans la peinture marocaine, style auquel il reste fidèle, mais en apportant toujours une nouvelle touche, une nouvelle évolution». Ses toiles sont à découvrir jusqu’au 22 novembre à l’Atelier 21.
Par Le360
Le 29/11/2014 à 17h09