Ce chef d’œuvre de Niki de Saint Phalle sera exposé au public sur l’esplanade du musée, aux côtés d’autres sculptures telles que le Guerrier massaï d’Ousmane Sow, le Cheval de Fernando Botero, ainsi que celles d’Ikram Kabbaj et de Farid Belkahia.
«La machine à rêver» appartient au collectionneur Michael Benabou, grand amoureux du Maroc, qui a généreusement prêté la sculpture de Niki de Saint Phalle.
Transportée de Paris à Rabat, ville lumière capitale de la culture, la célèbre et magnifique sculpture «La machine à rêver» a été installée en grande pompe mercredi 12 janvier 2022 en présence de Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), et Abdelaziz El Idrissi, directeur du MMVI.
Lire aussi : Diapo. Rabat: une sculpture de Botero illumine le parvis du musée Mohammed VI
Mehdi Qotbi s’est réjoui à cette occasion de la «confiance dont jouit aujourd’hui la Fondation nationale des musées, une reconnaissance qui lui permet d’obtenir des prêts à long terme de collectionneurs internationaux».
Abdelaziz El Idrissi a de son côté mis en exergue l’importance de l’exposition de l’ouvrage de Niki de Saint Phalle, une des plus grandes sculptures du XXe siècle. Les sculptures «monumentales de Niki de Saint Phalle sont connues dans le monde entier pour leurs formes et leurs couleurs vives», indique par ailleurs un document distribué à la presse.
«La machine à rêver», conçue par l’artiste en 1970, «symbolise les rêves, les espoirs et les ambitions des femmes». Il s’agit «d’une thématique primordiale» dans l’œuvre de l’artiste, «exprimée notamment à travers cette sculpture qui traduit sa vision féministe engagée et émancipatrice».