L’écrivaine Bouthaina Azami parle en ces termes des deux grandes œuvres: «Fascinante œuvre au bleu où la mer vient comme signer l’œuvre dans la fulgurance d’un cri, vient signer, aujourd’hui, de véritables fresques, monumentales, s’élevant sur 1,80m et se déployant sur 3,80m. Et si Saâd Ben Cheffaj crée l’événement à chacune de ses expositions, il ne fait nul doute que les œuvres, magistrales, qu’il nous donne à voir aujourd’hui, sont d’une grâce unique qui atteint au sublime. »Saâd Ben Cheffaj a traversé plusieurs phases. Il passe de la figuration, de l’expressionnisme, au néoréalisme de l’abstraction à «l’œuvre au bleu». L’artiste, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, ou très peu, fait partie des premiers artistes marocains qui ont reçu une formation académique en peinture. Après des études, en 1957, à l’Ecole des Beaux-Arts de Séville, il suit des cours d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre à Paris. En 1965, Ben Cheffaj est rentré au Maroc pour enseigner l’histoire de l’art, le dessin et la peinture à l’Ecole des beaux arts de Tétouan.
Ses œuvres font partie des collections prestigieuses dont, entre autres, le ministère de la Culture (Maroc), l’Office chérifien des phosphates (Maroc), Bank Al-Maghrib (Maroc), la Fondation Cartier (France) et l’Académie royale de Cadix (Espagne).