Yasmina dans la série télévisée «Triq el werd», diffusée actuellement sur 2M, Sabah dans la vraie vie. Celle que l’on surnomme la cendrillon du petit écran, du haut de ses 25 ans, a bien l’intention de réaliser son rêve d’enfant. Devenir une actrice connue et appréciée, elle y croit dur comme fer. En tout cas, c’est ce qu’elle répète à qui veut l’entendre, à chaque fois que les médias lui tendent le micro.
Celle qui joue le rôle principal dans «Triq el werd», tous les jeudi, a su en peu de temps attirer l’empathie du spectateur marocain. Et pas grave si elle est cantonnée, pour l’instant, dans un rôle qu’elle joue déjà dans la vraie vie. A savoir celui d’une campagnarde.
Dans «Triq el werd» comme dans «Biya oula Bik», Sabah, tantôt Salha, tantôt Yasmine, ne sort pas de l’ambiance naturelle de la campagne marocaine où elle habite depuis son enfance. Après l’obtention de son diplôme en électromécanique de systèmes automatisés à l’Institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA), elle ne trouve pas de boulot dans le métier pour lequel elle a été formée et décide donc de retourner chez elle, à la campagne.
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Dans sa ferme familiale, dans la région de Khémisset, un foulard sur la tête, des bottes aux pieds, elle donne à manger aux poules, trait les vaches, parque les troupeaux de moutons, elle prépare du pain maison... Un programme chargé qu’elle partage sur sa page instagram où elle est très active hormis les périodes de tournage où elle quitte sa campagne natale pour la ville.
En 2018, elle se fait remarquer dans un court métrage, «La cellule», réalisé par Rabii El Jawhari, grâce auquel elle a gagné deux prix. Celui de la meilleure interprétation féminine pendant la première édition du Festival universitaire du court métrage à Kénitra en 2019, ainsi que celui de la meilleure actrice au Festival Sidi Kacem du cinéma marocain.
Cette première expérience lui ouvre les portes et plusieurs réalisateurs pensent à elle au moment du casting. C’est le cas de Mourad El Khawdi qui pour sa série «Biya Oula Bik» lui offre le rôle de Salha, une campagnarde naïve, qui croit à tout ce qu’on lui dit.
Sa participation dans «Triq El Werd», série réalisée par Hicham El Jebbari, est sa troisième expérience. Et, cette fois ci, c’est le rôle principal qu’elle partage aux côtés de Saâd Mouafak un lauréat de l’ISADAC qui a été pour sa part révélé dans la série «Yacout Ou Anbar» diffusée il y a trois ans durant le mois de ramadan sur 2M.