La 26e édition du Salon International de l'édition et du livre (SIEL) a fermé ses portes hier, dimanche 16 février. Selon les données officiels du ministère de la Culture, organisateur de cette grand-messe du livre à la foire internationale de Casablanca, plus de 500.000 visiteurs se sont rendus à cette édition, un nombre livré par le ministre de la Culture, Hassan Abyaba, lors de conférence dédiée au bilan de cette édition.
Hassan Abyaba a rappelé également que cette édition a permis de présenter plus 120. 000 ouvrages, et d'organiser 120 activités culturelles, dans le cadre du programme culturel mis en place par le ministère de la Culture, auquel 380 intervenants ont participé, dont 70 étrangers.
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Le SIEL 2020 a connu plusieurs améliorations, mais aussi plusieurs couacs. Selon Abdelkader Retnani, fondateur et directeur de la maison d'édition la Croisée des Chemins, exposant à ce salon auquel il est fidèle depuis de nombreuses années, si les allées et les accès ont été élargis pour une meilleure fluidité du passage, il reste que plusieurs détails sont à revoir, comme certains comportements vis-à-vis des livres dont ont fait preuve quelques exposants issus de pays du Moyen-Orient.
"Les livres sont exposés par terre, c'est l'anarchie totale dans ces stands. Sans oublier {la nature} des publications qui y sont exposées", regrette Abdelkader Retnani, qui poursuit sa critique de cette édition: "cette année, plusieurs institutions qui ne produisent aucune publication ont été invitées et ont bénéfié de stands d'une grande superficie, dans des espaces bien en vue".
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Durant sa conférence de presse, Hassan Abyaba a d'ailleurs révélé que 266 institutions ont participé à cette édition 2020, dont 8 constitutionnelles, 6 ministères, 3 institutions publiques, 7 universités, 12 ambassades et représentations étrangères.
Le nombre de 500.000 visiteurs de cette 26e édition du SIEL a aussi pu être atteint grâce aux visites scolaires, organisées en masse cette année.
Malgré le fait d'avoir consacré un espace dédié aux activités des enfants à l'extérieur de l'établissement central du Salon, la foire n'a pas désempli de leur présence, et cette présence de nombreux groupes d'enfants, tout au long des 10 jours de cette manifestation, a parfois été presque monopolisante. "C'est un salon de l'enfant, pas du livre....", a ironisé un visiteur, interrogé par Le360.