Sur Twitter, Booba vient de s’exprimer sur son concert prévu le 21 juin au stade du complexe Mohammed V de Casablanca. «On attend toujours des nouvelles du concert au Maroc. S’il venait à être annulé, ça serait vraiment regrettable» déclare Yaffa Elie Thitia de son vrai nom.
Au centre d’une campagne de boycott lancée début mars, dès l’annonce de son concert sur les réseaux sociaux, et accusé de «diffamation et d’injures envers les femmes marocaines» par le club des avocats du Maroc, Booba utilise ce même canal, pour réagir et s’exprimer pour la première fois sur le sujet. «On aime le Maroc, on aime l’Afrique, on a jamais insulté les Marocains ni aucun Africain. On est venu plusieurs fois au Maroc, que ce soit pour des concerts ou en vacances».
Booba ne s’arrête pas là. En s’adressant à ses fans, l’auteur de l’album E.L.E.P.H.A.N.T d’où sont tirées les paroles qui auraient en gros déclenché la polémique et sur lesquelles se sont basés les internautes pour demander l’annulation de son concert du 21 juin à Casablanca, il accuse directement le rappeur Maes d’être derrière la campagne de boycott. «Si jamais c’est annulé, on est vraiment désolé. Ce serait vraiment triste, pour la musique, pour l’Afrique et vraiment Maes tu es lâche, toi et ta propagande, Gims…etc… Tu serais venu nous voir chez toi où tu dis être un roi, pour me rencontrer, me croiser, mais comme tu es un lâche tu préfères faire annuler le concert comme ça tu sais que tu ne me croiseras pas…».
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Booba n’est pas le seul à accuser Maes. Et alors que tout le monde pointait du doigt les organisateurs et producteurs du concert, l’agence «10Mentions» et la plateforme de vente des billets en ligne guichet.com avaient à plusieurs reprises laissé entendre que la campagne de boycott était commanditée par le rappeur marocain Maes et c’est exactement ce que soutient clairement Booba dans cette vidéo publiée sur son compte Twitter.
Aux dernières nouvelles, les organisateurs ne lâchent pas prise. Les billets du concert sont toujours en vente en ligne malgré le courrier daté du 28 mars et rendu public un mois et demi plus tard et dans lequel le président de la préfecture de la Commune d’Anfa, Aziz Dades signale l’absence d’autorisation pour l’évènement. «On se battra jusqu’au dernier souffle et on demande aux autorités de justifier clairement les raisons du refus de leur demande» avait confié une source de la production, il y a à peine une semaine à le360.