Accompagné de Cedrick Bec à la batterie et de Maurizio Congiu à la contrebasse, le prodige du jazz marocain Ismaïl Sentissi a enchanté le public de Jazzablanca, le vendredi 23 juin, en jouant entre autres quelques titres de son tout premier album, intitulé «Genoma».
Né à Casablanca et établi aujourd’hui en France, Ismaïl Sentissi s’est ainsi laissé bercer par les mélodies et les sonorités de son enfance pour construire les sons de son album, dont certains ont été composés durant son adolescence, confie-t-il dans cette rencontre avec Le360.
«Certaines compositions sont nouvelles, mais il y en a d’autres qui viennent d’assez loin et qui ont évolué avec le temps. Les mélodies sont donc très intimes pour moi. C’est un mélange de toutes les influences et les musiques que j’ai pu écouter plus jeune», a-t-il précisé.
Le jazzman, qui espère retrouver rapidement le public marocain lors de prochains concerts, prépare déjà son deuxième album, dont il a justement joué quelques titres sur la scène de Jazzablanca. «Ce soir, on a joué de nouveaux morceaux qui ne sont pas sur l’album “Genoma”. On espère faire plus de concerts au Maroc et jouer davantage de titres devant le public. On prépare un deuxième album, on aimerait le finaliser petit à petit et le perfectionner avant de le sortir».