L’écrivain Tahar Benjelloun a fait une révélation intéressante au Salon international de l’édition et du livre de Casablanca.
Lors de son intervention à la conférence de présentation du cinquantenaire de la revue “Souffles”, Tahar Benjelloun était sur le podium aux côtés de Abdelatif Laabi, Mustapha Nissaboury et Mohammed Melehi.
Chacun a rappelé son lien et sa rencontre avec la revue. A l’époque, Tahar Benjelloun en était à ses tout premiers écrits. L’auteur va confier: «Sans “Souffles”, je n’aurais jamais été écrivain».
Lors de la naissance de la revue, en 1968, Tahar Benjelloun venait d’être libéré après 19 mois passés au camp militaire d’Ahermoumou dans la région de Fès-Meknès. «C’est dans ce camp que j’avais commencé à écrire en cachette bien entendu», confie Tahar Benjelloun.
L’écrivain racontera que c’est son confident regretté Abdelkébir Khatibi qui a lu ses écrits et les a présentés à Abdelatif Laabi. C’est le début d'une belle aventure.