La société Ali’N production dément toute traduction du Coran en plusieurs langues pour le compte de la chaîne de télévision Assadissa de la Société Nationale de la radio et de la télévision (SNRT).
Cette information publiée dans les colonnes du quotidien arabophone Akhir Sa3A a fait l’effet d’une bombe. L’article en question se réfère à des propos du comédien Mohamed Miftah. Ce dernier, invité à une rencontre de l’association marocaine des droits de l’homme organisée à Rabat, aurait lâché cette information.
Contacté à plusieurs reprises par le360, Nabil Ayouch, nommément cité dans cette affaire, est resté injoignable par téléphone. Sa société de production Ali N basée à Casablanca a par ailleurs tenu à apporter des précisions. «C’est archi-faux pour la simple raison qu’Assadissa ne lance jamais d’appel d’offres et la SNRT en général -et pour l’ensemble de ses chaînes de télévision-, n’a pas recours aux prestations externes lorsqu’il s’agit d’émissions ou de productions touchant le volet politique et culturel», souligne une source auprès de l’entreprise de Nabil Ayouch.
Mohammed Miftah lui reste confus. Il dément dans des déclarations à le360 qu’il a parlé de Asadissa mais ne nie pas avoir parlé d’un projet de Ali’N de traduction du Coran. «C’est un ami qui m’a transmis cette information. Ali’N a un projet de traduction du Coran pour la télévision. Je n’ai fait que la relayer», a t-il lancé.
A son tour, la SNRT dément à travers un communiqué diffusé ce mercredi12 avril ces informations publiées dans la presse. «Quelques journaux et sites d’informations ont relayé une information concernant un projet d’Assadissa à des millions de dirhams et visant à traduire le Coran en plusieurs langues. Ce sont des affabulations à la limite diffamatoires», précise le communiqué. Dossier clos?