Le film Clebs présente un "aperçu d'un monde que nous n'avions jamais vu auparavant", souligne le jury du Festival, se disant "très impressionné par les images, la lumière, les couleurs et le son".
"La caméra nous a captivés et nous a placés en plein milieu de l'action; en plein milieu d'une communauté, d'une coexistence, d'un sentiment d'appartenance entre des centaines d'individus", font observer les membres du jury de cet événement cinématographique, l’un des plus importants en Europe et dans le monde.
"Nous avons pu observer le naturel dans le non-naturel. La vie dans l'enfermement" s'est félicité le jury, ajoutant que le film combine "l'esthétique et la banalité" et raconte "la vie et nous permet de la ressentir et de la comprendre".
Dans Clebs, Halima Ouardiri a posé sa caméra dans un refuge pour chiens errants d’Agadir, où des centaines de bêtes à poils sont hébergés en attendant d’être adoptés par une famille.
A travers cette production cinématographique, la réalisatrice met le point sur le quotidien répétitif de tous ces canidés, telle une évocation de la vie humaine actuelle.
Le film présente, à travers les chiens, une réflexion sur la vie de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.
Halima Ouardiri est diplômée de l'école de cinéma Mel Hoppenheim, de Montréal. Son premier court métrage, Mokhtar, avait remporté le Grand prix canadien au festival Regard en 2011, tandis que Clebs a déjà remporté le prix du Meilleur court métrage canadien au Festival international du cinéma francophone en Acadie, en 2019.