Dans la capitale du Détroit, tout le monde connaît «Calienté», un petit délice gastronomique préparé à base de farine de pois chiches, qu’on aime tant et dont on raffole.
«Calienté» (chaud en langue espagnole) ne connaît pas de saison. Le plat est en vogue durant toute l’année. «C’est un plat populaire que nous adorons, ici à Tanger. Il ne coûte pas cher. Même à un ou deux dirhams, vous pouvez vous en procurer et apaiser votre faim», déclare devant Le360 Mohamed, un habitant de Tanger.
Lire aussi : Vidéo. Tanger: la Bissara, cette soupe hivernale qui éveille l'appétit des Marocains (et même des non-Marocains)
Les échoppes qui vendent ce plat ont pignon sur rue. Et les fumets qui s'en dégagent n’échappent pas aux visiteurs de la ville et aux touristes étrangers qui pour la plupart se laissent tenter par leur spécialité. «Certains, par curiosité, en prennent. Ils aiment jusqu’à en devenir accros comme nous», ajoute-t-il.
Mais les restrictions sanitaires dues au Covid-19 ont acculé les commerçants à revoir la quantité de leur produit. «Avant, nous travaillions jusqu’à une heure tardive. Et notre commerce marchait bien. Mais avec le coronavirus et le couvre-feu, l’affluence n’est plus la même, d'autant que les touristes ne viennent plus», regrette Abdeslam Fettouh qui fait ce métier depuis plus de 30 ans.