Grandement émue, Hélène, l’épouse d’Abderrahmane Youssoufi, a choisi de commenter cet évènement en mettant en exergue "les actions" de son mari, ancien leader socialiste et ex-Premier ministre du Maroc de 1998 à 2002, en faveur du Royaume. Feu Abderrahmane Youssoufi est décédé le 20 mai 2020 à Casablanca. Toujours sous le coup de l’émotion, l’épouse a adressé ses "remerciements à tous les amis et les compagnons de Youssoufi".
Les conventions des legs ont été signées par Hélène Youssoufi, le président de la Fondation nationale des musées, Mehdi Qotbi et le directeur des Archives du Maroc, Jamaâ Baida, en présence de plusieurs personnalités du monde de la politique et de la culture.
Parmi l'assistance ont a noté, outre Amina Bouayach, présidente du CNDH, la présence du conseiller du Roi, André Azoulay et des ministres de la Justice, Mohamed Benabdelkader (USFP) et de la Culture, Othmane El Firdaouss.
L'ancien exilé et compagnon d'Abderrahmane Youssoufi, M'Barek Bouderka, le premier secrétaire de l'USFP, Driss Lachgar et l'ancien Premier ministre Driss Jettou, qui avait succédé à Youssoufi en 2002, étaient également présents.
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Toute l'assistance a rendu à cette occasion un vibrant hommage à feu Youssoufi, l'ancien Premier ministre socialiste qui avait conduit le premier gouvernement de l'alternance, sous le règne du défunt roi Hassan II.
L'ensemble des documents et archives du leader socialiste a été légué au département des Archives du Maroc, alors que les deux biens immobiliers du couple, un appartement à Casablanca et un second à Cannes, ont été cédés à la Fondation nationale des musées, en plus du contenu des deux comptes bancaires qui appartenaient à Abderrahmane Youssoufi.
Mehdi Qotbi a rappelé que feu Youssoufi était un passionné pour l'art et la culture. "A chaque fois, il venait admirer les expositions qu'organisait la Fondation". Et a ajouté Mehdi Qotbil, "un jour, le défunt m'avait confié qu'il allait léguer son patrimoine à la Fondation et aux Archives du Maroc". Il a également souligné, "c'était un homme qui aimait le roi Mohammed VI et l'art".
Egalement émue, Amina Bouayach -qui avait été l'un des membres du cabinet d'Abderrahmane Youssoufi, lors du gouvernement d’alternance- a affirmé que l'homme lui a appris "le sens de la responsabilité dans la gestion des choses".
