Dans le trailer du clip, intitulé "Elle s’appelle Beyrouth", défilent des images terribles de la ville libanaise ravagée par deux explosions survenues le 4 août dernier, entrecoupées de prises de vues filmées dans le studio d’enregistrement de Cheb Khaled.
Derrière le chanteur, trois drapeaux: celui du Liban, entouré du drapeau algérien et du drapeau marocain. Il n’en fallait pas plus pour déchaîner l’ire d’internautes algériens qui comme le rapporte le média Observalgérie ont tôt fait de traiter Cheb Khaled de "traître", ne comprenant pas pourquoi un chanteur algérien brandit un drapeau marocain dans un clip pour le Liban.
Khaled, qui n’en est pas à sa première polémique en Algérie depuis qu’il a été naturalisé marocain en 2013, n’est pas resté de glace face à ces attaques. Selon le média algérien, le roi du Raï aurait réagi sur son compte Instagram officiel, en déclarant: "Ils nous font honte. Nous devons tous être unis sur cette terre qui va très mal en ce moment. Ils se focalisent sur une appartenance d’un pays qu’ils déshonorent".