Le Prix spécial du jury a été octroyé à "Costa Brava" de Mounia Akl, alors que le Prix de la première œuvre est revenu à "Clara Sola" de Nathalie Alvares Mesen.
Le Prix de l'interprétation féminine a été remporté par l’actrice Maria Scares pour son rôle dans le film "Mare" d’Andrea Staka, alors que le Prix de l’interprétation masculine a récompensé l’acteur palestinien Saleh Bakri pour son rôle dans le film "Costa Brava".
De son côté, le Prix du documentaire a été octroyé à "Comme je veux", de la réalisatrice palestinienne Samaher Alqadi, et une mention spéciale du Jury a été décernée à "Femmes suspendues" de Merième Addou.
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Le Prix jeune public pour le Court métrage a été remporté par "Janna" de Meriem Abid et celui du Long métrage par "La Guérisseuse" de Mohamed Zineddine.
La cérémonie de clôture de cette édition a été marquée par l’hommage rendu à l'actrice marocaine Touria Alaoui, en reconnaissance de son parcours artistique distingué et de ses contributions au cinéma marocain.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur du festival, Abdellatif El Assadi, a indiqué que cette édition a servi, comme les précédentes, à la consolidation et consécration de la dimension culturelle du festival, en organisant des séminaires, des rencontres et des ateliers en vue de promouvoir les questions d'équité, de parité et d'égalité auprès des jeunes entre les femmes et les hommes, tout en rappelant que le cinéma a une forte influence sur les individus et les sociétés.
"Si les femmes sont considérées comme un symbole de fertilité, de don et une garantie de continuité, alors le cinéma féminin est un affluent artistique pour valoriser notre mémoire collective", a-t-il dit.
Et de souligner que le festival est l'occasion de diffuser et de consolider la culture de la reconnaissance, qui "se traduit par la mise à l'honneur des contributions des femmes dans les domaines du cinéma".
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Pour sa part, l’actrice Touria Alaoui a exprimé son immense bonheur pour cet hommage et le retour du festival dans sa 14e édition après une absence forcée en raison de la pandémie du nouveau Coronavirus.
"Le travail cinématographique est à la fois difficile et agréable, et nous avons vu sa grande importance pendant la période de pandémie", a-t-elle indiqué, appelant à "plus d'attention pour les arts et la culture car ce n'est pas un luxe mais plutôt une nécessité".
La 14e édition du Festival International du Film de Femmes (FIFFS) à Salé a célébré le cinéma suisse en rendant hommage à son investissement dans la diversité.