"Hayat" de Raouf Sebbahi sort dans les salles le 27 septembre. Mais avant de laisser le public et les cinéphiles juger son premier long-métrage, le réalisateur a présenté son film en avant-première hier jeudi 21 septembre au Megarama de Casablanca. Un parterre de comédiens, de critiques et de journalistes était invité à découvrir ce film tourné dans un bus. 22 comédiens étaient appelés à donner le meilleur d’eux-mêmes dans ce quasi huis clos pour reprendre les termes de Raouf Sebbahi himself.
Le film réunit plusieurs têtes d’affiche du calibre de Latefa Ahrrare, Driss Roukh, Oussama Bastaoui, Hassan Badida, Nisrine Erradi, Meryem Bakkouche.
Au fil de ce long-métrage, des tranches de vie défilent. Chacun des personnages dans le bus allant de Tanger à Agadir, raconte sa propre histoire. L’histoire personnelle de chacun des passagers ressort au fil des rencontres, de quelques bribes de conversations, de certaines expressions du visage.
Hayat, est un film où tous les rôles presque sans exception sont intérieures. C’est là l’une des forces de ce film. Mais l’une des faiblesses de "Hayat", projeté en compétition durant le dernier festival du film de Khouribga est la rapidité dans le traitement de certaines séquences. Si le scénario a nécessité trois ans pour être retravaillé et adapté en fonction du format souhaité pour le film, quelques détails dans le film auraient gagné à être fignolés. Le spectateur peut ressentir en effet à un moment donné, comme une envie chez le réalisateur de vite achever son film.