Tendance artistique dès le début des années 2000, l’art urbain ou street-art s’est développé au fil du temps pour le plus grand bonheur des passants de Marrakech, une ville où Hicham Bellaghzal a su marquer son territoire. Il s'agit d’ailleurs de l’un des rares artistes urbain de la ville ocre.
"J’ai eu mon bac mais je n’ai pas pu aller à l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan. J’ai ensuite travaillé en tant que boucher avec ma famille. Et c’est grâce à un ami architecte que j’ai découvert mon talent. Je lui faisais des copies de tableaux beaucoup moins chers et l’aventure a alors commencé", affirme-t-il.
Il dit lui-même avoir toujours été attiré par l’art de manière générale. C’est à Casablanca qu'il a appris les techniques du street-art, en étant aidé par des amis artistes qui lui en ont montré les bases. D’après lui, c'est son sens du sérieux et les rencontres qu'il a faites qui lui ont permis de trouver son style.
"Personne ne me connaissait avant à Marrakech. J’ai dû aller à Casablanca pour débuter ma carrière. Et j’ai finalement réussi à me faire un nom dans ce domaine", poursuit-il.
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Spécialiste d’art graphique et de street-art, Hicham Bellaghzal s’intéresse également au techniques du pochoir, de la calligraphie, du dessin, du collage, et, bien sûr, de la peinture à la bombe… Il a d’ailleurs participé à un atelier de Pop Art en 2009, avec Morran Ben Lahcen, et a aussi organisé plusieurs expositions au Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi de Marrakech, où se trouve son atelier.
L'artiste compte encore évoluer en cherchant de nouvelles techniques. Passionné de création, il est actuellement concentré sur de nouvelles recherches, pour apporter une nouvelle vision à son art.