La Fondation ONA consacre une rétrospective à l’œuvre de Najia Mehadji, artiste marocaine de renommée internationale qui vit entre Paris et Essaouira.
La Fondation ONA rend hommage à cette artiste, en ouvrant conjointement les portes des villas des arts de Casablanca et de Rabat pour une exposition rétrospective en deux volets, retraçant plus de trente ans de création.
Le vernissage à la villa des arts de Casablanca a eu lieu le 7 mars, celui de Rabat le 8 mars.
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Tous ceux qui ont assisté au vernissage à la villa des arts de Rabat, dont le conseiller du roi Mohammed VI, André Azoulay et son épouse, sont restés admiratifs devant la beauté simple des œuvres qui marient figuration et gestuelle lyrique.
La vague, le sillon, le mouvement, l’entrelacs sont des éléments fondateurs de l’univers plastique de Najia Mehadji.
«La vague c'est un élément que je travaille depuis maintenant un an», a indiqué l'artiste à le360, «car symboliquement cela représente beaucoup de choses pour moi, notamment sur le plan du soufisme». Et d'ajouter que «la vague constitue le va-et-vient, le reflux».
Il s'agit, selon elle, de «retourner aux sources pour aller vers l'extérieur, c'est un mouvement perpétuel qui m'intéresse beaucoup».
En résumé, c'est la peinture qui salue la mer, ont commenté les nombreux visiteurs de l'exposition. André Azoulay a qualifié pour sa part l'exposition d'une «très grande émotion».
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«Chacune de ses expositions est un grand roman», selon le conseiller qui n'a pas tari pas d'éloges sur l'artiste peintre. «C'est une grande fierté, dira-t-il, car la peinture de Najia Mehadji est sur toutes les cimaises du monde. C'est la beauté, c'est la création avec un grand C».
La commissaire de l'exposition, Nathalie Gallissot, a quant à elle mis en valeur l'importance de l'évènement et elle a remercié la Fondation ONA pour sa «générosité d'avoir ouvert les deux villas en même temps».
«L'exposition retrace, selon Nathalie Gallissot, entièrement le parcours de Najia Mehadji, un travail sur une longue durée, un travail entre deux cultures qui s'adresse à tout le monde».
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Enfin, Nabil Bahiya, cheville ouvrière à la Villa des arts de Rabat et de Casablanca, a expliqué que la Fondation ONA a toujours été fidèle à sa mission, celle de contribuer au rayonnement de la peinture marocaine. Une mission accomplie de façon somptueuse avec la rétrospective de Najia Mehadji.