Tamino Amir, jeune chanteur (mais aussi compositeur) belgo-égyptien, sera sur scène pour un concert le 25 octobre prochain au cinéma Rialto de Casablanca. Cette date est inscrite dans le cadre de la première tournée dans des pays arabe de ce jeune homme de 22 ans, et est co-organisée par Lioumness, une entreprise marocaine d'ingénierie culturelle. Petit-fils du chanteur et comédien égyptien Moharam Fouad, surnommé «Le son du Nil», Tamino a sorti son premier album en 2018, alors qu'il n'était que de 21 ans. Dans «Amir», il mêle élégamment influences indie rock et inflexions orientales. Un opus éclectique, sur lequel il collabore aussi bien avec Colin Greenwood de Radiohead, que l’orchestre arabe Nagam Zikrayat. Le résultat: 12 titres en anglais envoûtants, entre romantisme obscur et structures narratives inspirées. Avec sa façon de tenir la note, cette langueur dans la complainte, sa musique, intemporelle et puissante, rappelle l’âge d’or des chansons d’amour arabes, un temps que l’on n’a pas connu mais que l’on rêve peut-être secrètement de voir renaître.
Auteur-compositeur et interprète prolixe, Tamino, dont le prénom donné par sa mère fait référence au personnage de la Flûte enchantée de Mozart, enchaîne clips et live sessions depuis la sortie voici deux ans de «Habibi», le titre qui l’a fait connaître et qui a atteint aujourd’hui près de 2 millions de vues sur Youtube. En live, de la retenue à l’exaltation, l’intensité de Tamimo reste la même, jamais forcée. Grands frissons et moments uniques de communion, ses concerts donnent toujours le sentiment euphorisant d’assister à l’avènement d’une légende, peut-être même la première de sa génération.
