Peu avant une représentation, au Théâtre Mohammed V de Rabat, de sa dernière pièce de théâtre, "Miracle du 30 Février", dont il est à la fois le metteur en scène et l'interprète, Nabyl Lahlou a montré d'un doigt accusateur la grande salle de théâtre où il devait se produire.
La salle était quasiment déserte.
Et Nabyl Lahlou de s'exclamer: "C'est désolant de voir cette grande salle vide où seuls trente spectateurs sont là!".
En tant qu'artiste engagé, Nabyl Lahlou, qu'on ne présente plus, demande aux intellectuels d'assumer leur rôle dans la société.
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C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'il a présenté pour la dixième fois, le mercredi 17 juillet dernier à Rabat sa pièce, "Miracle du 30 Février".
Une pièce qui aborde le sujet de la révolution, en faisant un parallèle avec celle de Russie, qui a connu son "20-février" en 1911, fait de mouvements sociaux et, un siècle plus tard, en 2011, le Maroc, où la démocratie évolue, a vécu son 20-février avec une contestation populaire et des réclamations. Le progrès est là, mais il faut se souvenir de l'histoire et de la mémoire de l'individu.
