Le Maroc accélère la modernisation de son environnement des affaires

Karim Zidane, ministre délégué à l’Investissement

Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques

Revue de presseLors de son passage devant la Chambre des Représentants, Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, a présenté les avancées de la feuille de route 2023-2026 visant à simplifier les procédures, renforcer l’accompagnement des entreprises et favoriser une répartition équilibrée des investissements sur le territoire. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 22/10/2025 à 20h19

Face aux députés réunis lundi à la Chambre des Rreprésentants, Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, a dressé un panorama détaillé des avancées de la feuille de route dédiée à l’amélioration de l’environnement des affaires pour la période 2023-2026.

«Depuis son lancement officiel en mars 2023, le ministre a souligné que 61% des projets et initiatives inscrits dans ce plan avaient déjà été réalisés, témoignant d’une dynamique significative dans la mise en œuvre des mesures prévues», rapporte le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du 23 octobre.

Cette feuille de route, rappelait Karim Zidane, s’inscrit pleinement dans le cadre des hautes orientations royales et des recommandations du Nouveau modèle de développement. Elle vise à créer un écosystème favorable à l’investissement, à soutenir l’entrepreneuriat et à encourager l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs économiques. Selon le ministre, près de 98% des projets prévus ont été lancés, illustrant la mobilisation rapide des équipes et des institutions impliquées.

«Parmi les chantiers phares, la simplification des procédures administratives occupe une place centrale», écrit Les Inspirations Eco. Cette démarche se traduit notamment par la digitalisation de plusieurs services, la mise en place de guichets uniques et l’automatisation des circuits décisionnels relatifs à la création d’entreprises. À cela s’ajoutent les efforts menés en matière de gouvernance et de transparence, avec le développement de mécanismes innovants de financement pour soutenir particulièrement les PME et les start-up. Des programmes d’accompagnement ont également été déployés au niveau régional afin de renforcer les capacités des porteurs de projets et stimuler l’initiative économique locale.

Zidane a également insisté sur le rôle stratégique des Centres régionaux d’investissement (CRI), soulignant que son ministère travaillait en étroite coordination avec ces structures pour rendre pleinement opérationnels les Comités régionaux de l’environnement des affaires dans toutes les régions du Royaume. Il a reconnu l’existence de disparités régionales en termes d’attractivité économique, tout en assurant que le gouvernement mettait en place des mesures correctives. La création de cartes régionales des opportunités d’investissement, la promotion d’écosystèmes territorialisés et la convergence des politiques publiques figurent parmi les initiatives destinées à garantir une meilleure répartition des investissements sur l’ensemble du territoire.

Le ministre a également abordé la question de l’emploi, notant que la dynamique d’investissement retrouvée dans plusieurs régions commençait à se traduire par la création d’emplois directs et indirects. Certaines provinces, auparavant peu attractives, connaissent désormais une hausse notable des projets déposés auprès des CRI, fruit d’une politique proactive et ciblée.

En matière de pilotage stratégique, Zidane a mis en avant la gouvernance intégrée adoptée par la Commission nationale de l’environnement des affaires (CNEA), placée sous l’autorité du chef du gouvernement, souligne Les Inspirations Eco. Cette instance a pour mission de suivre les engagements, d’évaluer l’impact des réformes et de mobiliser l’ensemble des acteurs publics et privés.

Face aux préoccupations de certains députés concernant la persistance des lenteurs administratives, le ministre a rappelé les efforts de simplification entrepris, précisant que plus de 22 procédures administratives liées à l’investissement avaient été allégées ou supprimées. L’objectif affiché est de réduire le coût du temps pour l’investisseur et de fluidifier son parcours, de la soumission du dossier à la concrétisation effective du projet.

Par La Rédaction
Le 22/10/2025 à 20h19