Contrairement à ce que laisse à penser l’expression «lune bleue», qui évoque l’expression anglaise «once in a blue moon», traductible en français par «tous les 36 du mois» pour évoquer la rareté, la lune ne sera pas bleue.
Une «lune bleue» est en réalité une pleine lune supplémentaire, qui s’ajoute donc aux douze autres que compte une année normale. Le mois d’août 2023 comporte ainsi deux pleines lunes, la première, une super lune d’Esturgeon, s’étant produite dans la nuit du 1er au 2 août.
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Autre spécificité de cette «super lune bleue», sa taille. Du coucher du soleil au lever du jour, dans la nuit du 30 au 31 août, la lune paraîtra plus grosse que d’habitude, car elle sera à son périgée, soit plus proche de la Terre à une distance de 363.000 kilomètres, contre 384.000 kilomètres habituellement. Cette nuit-là, la lune apparaîtra donc environ 14% plus grande, 30% plus lumineuse et devrait occasionner de grandes marées.
La combinaison de ces deux phénomènes lunaires est rarissime et ne se produit que tous les dix ou vingt ans. Seulement 3% des «super lunes» sont des «lunes bleues», précise à cet effet la Nasa qui prévoit que la prochaine «super lune bleue» ne se produira qu’en janvier 2037.