En des temps difficiles de crise sanitaire, le commerce des animaux de compagnie et leur nutrition ne bat pas son plein, mais il ne souffre pas non plus de l’absence de clients. Mais cela dépend surtout du type d'animal de compagnie, et de son pedigree, plus ou moins prisé.
Ce commerçant, rencontré à Hay Hassani, explique que les clients sont nombreux à venir se procurer de la nourriture adaptée à leurs animaux de compagnie. D’autres n’oublient pas les chats et chiens errants présents dans leur quartier ou à proximité de leur habitation, qu’ils nourrissent régulièrement, en toute générosité.
Pour les prix des animaux, notre interlocuteur avance qu’ils «sont à la baisse. C’est le cas lors de chaque saison estivale». Quant aux animaux de compagnie les plus prisés actuellement par les clients, ce sont les chats, affirme-t-il.
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Moins enthousiaste, cet autre commerçant explique que la nourriture est largement disponible, mais que les clients se font rares. «Avant la coronavirus, cela marchait très bien. Mais aujourd’hui, c’est couci, couça», dit-il.
Quant aux aliments qui s'écoulent le plus, ce sont les croquettes pour chats et chiens. «Ceux pour oiseux trouvent rarement preneur.»
Rencontré sur les lieux, ce jeune Casablancais, féru d’oiseaux en cage, se réjouit que le prix de leurs aliments est à sa portée. «15 dirhams le kilo, cela me suffit à nourrir trois oiseaux pendant une semaine, explique-t-il. Et en plus, je peux varier avec d’autres aliments comme les carottes».